New Beginnings – Fresh Starts
September, and autumn, have in recent tradition been a time of returning. Children return to school, families return from vacations to work and home routines; and for some of us, we return to our church homes after having been away for the summer. New beginnings – fresh starts. The last two and a half years have seen many of us remaining away from our church homes and communities. Some of us have slowly been returning to in-person worship and activities as we continue to learn to navigate the pandemic in a way that keeps us safe.
Meanwhile, around us the landscape has changed so much that the Fall of 2019 seems like a distant memory, barely remembering what life was like pre-pandemic. Inflation, international conflict, and viruses have changed how we see the world and how we interact with it.
A recent study that the diocese undertook with Environics to better understand the demographics and people who are in our church neighbourhoods has provided much insight about the needs and interests of those who live around the streets of our churches and who may not necessarily be active in our communities. But, being active in our community is not necessarily what our neighbours are being called to do. We, as followers of Christ, are being called to be God’s church in God’s world and that means being engaged with the people around us and the world we find ourselves in.
Archbishop Welby, in addressing the bishops at Lambeth this summer, reminded us that as we face the crises of today, we are being called to a deeper discipleship and to new directions of obedience and holiness. We are being transformed by the realities of the crises we are experiencing and, in turn, we are to transform the world around us. But, in order to do so, we must be present and engaged with the people and the communities that surround us. We must be engaged with the issues, the concerns, the joys, the celebrations, and the challenges that the communities around us are experiencing in order to be transformed by them and help transform the world around us.
If the church is to be relevant, alive and responsive to the needs of the world – and more specifically, the communities around us – we must be a church that stands with the people of our neighbourhoods and communities – and to borrow imagery from Pope Francis, we must ‘smell of the sheep’ because we are among them and living with them. As followers of Christ we are being called to engage with what is going on in the world and help our communities face the crises in the world. A church that refuses or is unable to engage with what is going on in its neighbourhoods and streets will have nothing to say to a world whose future is being decided by constantly evolving events and realities.
As we return this Fall to our routines, albeit maybe new routines, let us be incarnate in our communities, present and engaged, listening, learning, sharing and participating in the lives of those we are called to minister to and share the Good News. Let us be transformed by what is going on around us so that we may be able to be part of the transformation of our neighbourhoods that will allow us to be God’s church in God’s world.
Nouveaux débuts – Nouveaux départs
Le mois de septembre, et l’automne, ont été, dans la tradition récente, le temps des retours. Les enfants retournent à l’école, les familles reprennent la routine du travail et de la maison après les vacances ; et pour certains d’entre nous, nous retournons dans nos églises après avoir été absents pendant l’été. Nouveaux débuts – nouveaux départs. Au cours des deux dernières années et demie, beaucoup d’entre nous se sont éloignés de leur église et de leur communauté. Certains d’entre nous ont lentement repris le culte et les activités en personne, tout en continuant à apprendre à naviguer à travers la pandémie d’une manière qui soit sécuritaire.
Pendant ce temps, autour de nous, le paysage a tellement changé que l’automne 2019 semble être un lointain souvenir, se rappelant à peine ce qu’était la vie avant la pandémie. L’inflation, les conflits internationaux et les virus ont changé la façon dont nous voyons le monde et dont nous interagissons avec lui.
Une étude récente que le diocèse a entreprise avec Environics pour mieux comprendre les données démographiques et les personnes qui se trouvent dans les quartiers environmants de nos églises a fourni beaucoup d’informations sur les besoins et les intérêts de ceux qui vivent dans les rues avoisinantes à nos églises et qui ne sont pas nécessairement actifs dans nos communautés. Mais être actif dans notre communauté n’est pas nécessairement ce que nos voisins sont appelés à faire. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à être l’Église de Dieu au sein du monde de Dieu, ce qui signifie que nous devons nous engager auprès des personnes qui nous entourent et du monde dans lequel nous vivons.
L’archevêque Welby, en s’adressant aux évêques à Lambeth cet été, nous a rappelé que face aux crises d’aujourd’hui, nous sommes appelés à devenir des disciples plus engagés et à prendre de nouvelles orientations en matière de displine et de sanctité. Nous sommes transformés par les réalités des crises que nous vivons et, à notre tour, nous devons transformer le monde qui nous entoure. Mais, pour ce faire, nous devons être présents et engagés auprès des personnes et des communautés qui nous entourent. Nous devons être engagés dans les questions, les préoccupations, les joies, les célébrations et les défis que vivent les communautés qui nous entourent afin d’être transformés par elles et de contribuer à transformer le monde qui nous entoure.
Si l’Église doit être pertinente, vivante et sensible aux besoins du monde – et plus spécifiquement des communautés qui nous entourent – nous devons être une Église qui se tient aux côtés des gens de nos environnantes et de nos communautés – et pour emprunter l’imagerie du Pape François, nous devons “sentir les brebis” parce que nous sommes parmi elles et que nous vivons avec elles. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à nous engager dans ce qui se passe dans le monde et à aider nos communautés à faire face aux crises dans le monde. Une église qui refuse ou est incapable de s’engager dans ce qui se passe dans ses quartiers et ses rues environnantes n’aura rien à dire à un monde dont l’avenir est décidé par des événements et des réalités en constante évolution.
Alors que nous retournons à nos habitudes cet automne, bien qu’elles sont peut-être nouvelles, laissons-nous être incarnés dans nos communautés, présents et engagés, écoutant, apprenant, partageant et participant à la vie de ceux que nous sommes appelés à servir et à partager la Bonne Nouvelle. Soyons transformés par ce qui se passe autour de nous afin de pouvoir participer à la transformation de nos environs qui nous permettra d’être l’Église de Dieu dans le monde de Dieu.
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Robert Camara
The Ven Robert Camara is Vicar General and Executive Archdeacon of the Diocese of Montreal