Nous œuvrons pour l’avenir de l’Église ici à Montréal, même si nous ne savons pas exactement à quoi il ressemblera. Ce que nous pouvons affirmer, c’est que nous voulons être fidèles et courageux en suivant les initiatives de Dieu et en trouvant des moyens de partager l’amour du Christ. Nous voulons équiper nos responsables et les préparer au ministère. C’est pourquoi je suis heureux d’attirer votre attention sur l’appel à l’action de l’évêque pour les vicaires de cette année. Les vicariats sont des moments où les nouveaux membres du clergé reçoivent une formation approfondie et pratique pour le ministère.
La fin de semaine de la Toussaint, j’ai eu le privilège d’assister au synode du diocèse de Québec et de passer du temps avec des membres du clergé et des dirigeants laïcs fidèles et assidus qui se sont réunis pour réfléchir et prier ensemble sur l’avenir. Dans son allocution au synode, l’évêque Bruce Myers a déclaré :
« À quoi ressemblent cette mission et ce témoignage ? À quoi ressemble « une présence chrétienne anglicane dynamique et durable dans l’est et le centre du Québec » ? Une question encore plus fondamentale pourrait être : que nous réserve l’avenir ?
Je vous donne ma réponse honnête et sincère : je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c’est que tout ce que nous faisons – la mise à jour notre gouvernance, l’emphase sur la formation de disciples, la mise en place de nouvelles structures de ministère, de systèmes financiers robustes, l’arrivée de nouveaux employés et dirigeants – nous ne le faisons pas pour avoir l’air occupés ou pour tuer le temps, mais parce que nous croyons que nous avons un avenir.
Il y a quelques années, quelqu’un m’a fait part d’une lettre qu’il avait reçue d’un ancien évêque du diocèse de Québec, dans laquelle se trouvait la phrase suivante : « Je suis sûr », avait écrit l’évêque, « que je n’ai pas besoin de vous dire que l’avenir de notre église dans le diocèse semble menacé, mais nous devons y travailler. »
L’auteur de la lettre était l’évêque Allen Goodings et la lettre date de 1977. Il est clair que Dieu n’en avait pas fini avec le diocèse de Québec il y a 47 ans, et Dieu n’en a pas fini avec nous aujourd’hui. Tant que nous demeurerons réceptifs à la direction du Saint-Esprit, Dieu continuera d’utiliser cette église pour accomplir ses bons desseins dans le monde. »
Je suis enthousiasmée par l’avenir de l’Église — ici dans le diocèse de Montréal et aussi dans le diocèse de Québec, parce que je crois que l’Esprit de Dieu nous conduira dans la fidélité et nous donnera le pouvoir de faire plus que ce que nous pouvons demander ou même imaginer.
Alors que nous avançons vers la période de l’Avent qui nous mènera à Noël, je me réjouis que Dieu soit toujours avec nous. Alléluia ! Viens, Seigneur Jésus ! Fais grandir ton avenir en nous.
+Mary
